29 mars 2008

La rando de ciel gris , vendredi

Christine nous a conseillé de faire nos déplacements à vélo pour remédier au prix du pétrole et pourquoi pas en trottinette . C'est avec nos pieds que nous avons .....


randonné de la porte Dauphine aux Invalides . Entrant dans un café le guide de Paris dans les mains , le patron s'enquit de notre lieu d'origine ? Paris et sa banlieue avons-nous répondu en cœur! quelle déception sur son visage . Il osa nous dire après un petit moment qu'il était du 93 .
Au cours de notre randonnée " sauvage " (250 ans à quatre ) nous avons découvert la station de la porte Dauphine créée par Hector Guimard l'art nouveau , le lac inférieur du bois de Boulogne dont la conception provient d'une erreur de l'architecte Varré rattrapée par Alphand , le chateau de la Muette siège de l'OCDE ( je suis allée sur le site pour savoir à quoi sert l'OCDE ), le jardin du Ranelagh, la maison de Balzac 47 rue Raynouard. Balzac s'en s'échappait par l'arrière rue Berton pour fuir ses créanciers


.la Maison de Balzac depuis la rue Berton

Travailleur infatigable , Balzac écrivait de minuit à cinq heures de l'après- midi prenant quelque repos de cinq heures à minuit .

Rue Raynouard au 51- 55 , construit par Auguste Perret le maître du béton armé , un immeuble de logements qui aimerait un nettoyage. Le béton est désarmé et gris devant le temps et la pollution .

On a rencontré un teckel nommé Thomas , un ancien gars'art de l'école des arts et métiers de Châlons -sur- marne , ma ville de naissance , qui cherchait l'ambassade de Russie , sauvé un finlandais en quête d' un hôtel à 150 euros près de la tour Eiffel et chanté sous l'abri des taxis en mangeant nos sandwiches. Les attendants pour les taxis étaient étonnés de notre belle humeur , de nos chants et du fait que l'on ne demandait rien . Faut dire que mes copines elles étaient sapées façon 16 arrondissement , impossible de faire la manche dans cet accoutrement.
D'un ciel gris à rester à la maison , nous avons fait une belle ballade , de belles rencontres et découvert un peu de Paris .
La prochaine ballade , je vous invite...

28 mars 2008

Blocs en papier , le Japon pour allié

Des papiers de récupération , un carré pour le milieu , 4 rectangles égaux , un peu de colle .

On place le carré devant soi puis on colle les 4 rectangles en commençant par le bas puis vers la gauche , en mordant un peu sur le carré pour refaire un carré . On laisse tel quel ou on décore de motifs d'inspiration japonaise .

Donc pour ceux qui n'étaient pas la , séance de rattrapage mercredi prochain , d'ici la Sayônara mais non je ne vous dis pas Adieu ,mais Arigatô Gozaimasu .







25 mars 2008

Ma petite vie à moi


je souhaite sortir , merci pour la porte .

eh oui , temps pourri sur l'Ile de France , je souhaite rentrer !


Mais non , ce n'est pas pour la musique , chut elle me croit "mélomiaoumane ", c'est juste que lorsque cet engin fonctionne il devient chaud .

21 mars 2008

La France s'ennuie

http://chantsdeluttes.free.fr/mai68/images68/affiches/01a100/59.gifLe 15 mars 1968, Le Monde publie un article de Pierre Viansson-Ponté sur l'état de la société française: la France s'ennuie .

En mai 1968 je travaillais dans le quartier de l'Opéra à Paris . Les compagnies aériennes et agences de voyage s'étaient transformées en compagnies routières . Elles affrétaient tous les bus disponibles pour véhiculer celles et ceux , étrangers , français qui souhaitaient quitter la capitale .
Les défilés , brandissant drapeaux noirs et rouges, parcouraient l'avenue de l'opéra et la rue de la paix sans incidents .

Un soir, la police a bouclé le quartier , impossible de rejoindre mon domicile dans le 13 ème .
Nous avons fait la fête toute la nuit .Tout semblait s'organiser spontanément . L'ambiance était festive. Les gens se parlaient beaucoup , les cafés et restaurants étaient bondés .

Les tenants du pouvoir de l'époque , les syndicats et les parties de gauche se sont unis pour siffler la fin de la récréation . On ne réécrit pas l'histoire , elle se poursuit .
Quarantième anniversaire de mai 1968 ce n'est pas un chiffre rond , je patiente encore une dizaine année .

Alors Monsieur le président si l'on se doit de liquider l' héritage de Mai 1968( discours de Bercy en juin 2007) pour le côté néfaste qu'il serait supposé avoir laissé, il me vient à espérer qu'à la fin de votre mandat aucun héritier ne se présentera pour l'héritage du ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale .


Un petit choix d' affiches de mai 1968 toujours d'actualité

http://chantsdeluttes.free.fr/mai68/images68/affiches/100a199/157.jpgL'image “http://chantsdeluttes.free.fr/mai68/images68/affiches/200%20a%20fin%20/220.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.http://chantsdeluttes.free.fr/mai68/images68/affiches/01a100/02.gif

19 mars 2008

Fin des fauves

Colette 80 ans cette année , pas tout a fait dans l'esprit mais quand même


Magalie 9 ans



Oh la bonne idée !

Ce monsieur artiste peintre de son état , Alain Heraud est fier de me montrer les réalisations des adultes handicapés dont il anime l'atelier.


silhouettes réalisées avec des pochoirs


La mer en Val de marne , c'est nouveau


L' idée du jour .....


et aujourd'hui une idée lumineuse a traversé l' esprit d'Alain . Les roues des fauteuils ont été enduites de peinture puis les fauteuils ont roulé sur une toile au sol .
Quand je suis arrivée , ils appliquaient des couleurs autour des traces laissées par les roues des fauteuils .

Quand je pense aux problèmes posés par le nettoyage hebdomadaire des fauteuils qui laisse dans l'intervalle des reliefs du menu de la semaine . Bonjour l'ambiance pour retirer la peinture .

J'ai pris des photos et lâchement je me suis éclipsée . On ne peut pas toujours faire preuve de courage !
Jolies protections , publicité gratuite .

13 mars 2008

Hommage à un poilu

Hommage au der des ders à Lazare Ponticelli, dernier poilu français et aussi à l' anarchiste, libertaire de 110 ans qui refusa les honneurs aussi longtemps qu'il le put .
Il n'accepta la légion d'honneur qu'à 98 ans .
hommage à mon père né en 1897..
et si vous cliquez sur la photo, vous pourrez constater qu'ils avaient des fleurs à la boutonnière !
Mon père a- t-il été blessé ? il ne l'a jamais dit . Je découvre la présence de son père , mon grand -père en haut à droite à ses cotés . L' histoire qui se rattache à cette photo , le lieu , j'ignore tout .
Père ou mère, grands- parents, famille , je n'ai pas grand chose pour remplir la valise aux souvenirs, si un peu comme les griots , du verbal , que du verbal .

Quand au bout d'huit jours le r'pos terminé
On va reprendre les tranchées,
Notre place est si utile
Que sans nous on prend la pile
Mais c'est bien fini, on en a assez
Personne ne veut plus marcher
Et le cœur bien gros, comm' dans un sanglot
On dit adieu aux civ'lots
Même sans tambours, même sans trompettes
On s'en va là-haut en baissant la tête

- Refrain :
Adieu la vie, adieu l'amour,
Adieu toutes les femmes
C'est bien fini, c'est pour toujours
De cette guerre infâme
C'est à Craonne sur le plateau
Qu'on doit laisser sa peau
Car nous sommes tous des condamnés
Nous sommes les sacrifiés

Huit jours de tranchée, huit jours de souffrance
Pourtant on a l'espérance
Que ce soir viendra la r'lève
Que nous attendons sans trêve
Soudain dans la nuit et le silence
On voit quelqu'un qui s'avance
C'est un officier de chasseurs à pied
Qui vient pour nous remplacer
Doucement dans l'ombre sous la pluie qui tombe
Les petits chasseurs vont chercher leurs tombes

- Refrain -

C'est malheureux d'voir sur les grands boulevards
Tous ces gros qui font la foire
Si pour eux la vie est rose
Pour nous c'est pas la même chose
Au lieu d'se cacher tous ces embusqués
Feraient mieux d'monter aux tranchées
Pour défendre leur bien, car nous n'avons rien
Nous autres les pauv' purotins
Tous les camarades sont enterrés là
Pour défendre les biens de ces messieurs là

- Refrain :
Ceux qu'ont le pognon, ceux-là reviendront
Car c'est pour eux qu'on crève
Mais c'est bien fini, car les trouffions
Vont tous se mettre en grève
Ce s'ra vot' tour messieurs les gros
D'monter sur le plateau
Et si vous voulez faire la guerre
Payez-la de votre peau