Je relais volontiers une information sur le sujet sans savoir vraiment ce que l'on peut faire concrètement pour les personnes concernées dans leur chair par ce problème .Stéphanie, a été exposée au médicament "
Distilbène", alors qu'elle était encore dans le ventre de sa mère. Il en résulte de graves malformations lui interdisant de pouvoir porter un enfant.
Les médecins ayant suivis
Stéphanie, et le médecin ayant prescrit le "
Distilbène" à sa mère n'ont pas mis en doute cette exposition.
Cependant
Stéphanie porte le tort de ne pas pouvoir présenter l'ordonnance qui avait été remise à sa mère en 1973 !
De ce fait la cour d'appel de
Versailles, ne la considère plus comme une victime du
Distilbène et la condamne à payer les frais de justice. UCB
Pharma et
Novartis lui réclament donc le remboursement des frais de justice liés à leurs multiples avocats, soit plusieurs milliers d'euros !
Cet arrêt de la Cour
d'Appel fait jurisprudence et désormais plusieurs victimes du
Distilbène se retrouvent dans cette situation.
Les avocats du laboratoire UCB Pharma ont décider de persuader les victimes d'abandonner toutes poursuites en demandant une "saisie vente" des biens de Stéphanie. Le juge d'exécution des peines du tribunal de Créteil est saisi de ce dossier et une audience est programmée le 6 juin prochain.Sans ordonnance vous n'êtes pas des victimes ! Les laboratoires pharmaceutiques UCB
Pharma et
Novartis sont en passe de réussi leur pari en faisant
disparaître du paysage médiatique leurs 160 000 victimes... Justice vous avez dit justice ???
Au nom de l’association, et comme marque de soutien aux 160 000 victimes du
Distilbène merci de bien vouloir diffuser très massivement cette information.
Contact Presse :
stefania@lesfillesdes.com
Tél. : 06.63.79.31.02
*****************************************************
Pour qui voudrait se renseigner sur ce scandale, sachant -malheureusement- qu'il y en a
d'autreS :
- l'association Réseau Des France
- l'association Les filles DES
- la fiche
WikipediaIci
http://sylvianemas.free.fr/page-des/les … roces1.htm pour les modes de preuve de la prescription du médicament
"L'expérience a démontré qu'il a été possible dans quelques cas de retrouver non pas les ordonnances initiales mais par exemple une lettre que le médecin généraliste ou le gynécologue avait adressée à un autre médecin en indiquant la posologie qui avait été prescrite à sa patiente. Ce peut être un moyen de prouver que le
distilbène a été administré à votre mère pendant sa grossesse.
Vous pouvez demander au pharmacien qui a délivré le
distilbène et qui a reporté la prescription sur son registre, de bien vouloir produire soit un certificat, soit un extrait de ce registre. Si le médecin ou le pharmacien refuse de les délivrer, une procédure permet au Juge d'ordonner la production de ceux-ci.
Vous devez aussi produire un certificat médical de votre médecin traitant ou du médecin spécialiste que vous avez consulté, qui décrira de façon très précise les affections dont vous souffrez et qui sont liées à l'exposition au
distilbène in
utero."
.................. et les petits-enfants sont touchés
eux-aussi ....
http://www.e-sante.fr/medicament-cauche … 8-42-2.htmMais le
distilbène n’a pas encore dit son dernier mot.
Une étude hollandaise montre
aujourd’hui que les petits-fils des femmes traitées sont aussi atteints. Le risque de malformation génitale est multiplié par 20 chez ces enfants. 2 % d’entre eux présentent en effet un hypospadias, malformation au niveau de la verge, alors que ce risque est très faible (0,09%) chez les garçons dont les mères n’ont pas été exposées au
distilbène in
utero.
Ces résultats suggèrent donc clairement un effet
transgénérationnel du
distilbène chez l'homme, bien qu'ils demandent encore à être confirmés. Cependant, des études antérieures menées sur des animaux ont déjà démontré un effet du
distilbène sur les femelles de la troisième génération, avec augmentation du risque de cancer génital.
...........ça continue... Même avec un cancer, une fille DES peut être condamnée...
allez voir l'article sur:
http://www.romandie.com/infos/news2/080 … 015x5o.asp........La bataille du
Distilbène une bataille de tous les jours !
Nous tenons à remercier les très nombreuses personnes qui ont témoigné leur soutien à
Stéphanie pour son audience du 6 mai au tribunal de grande instance de
Créteil.
L'avocate de
Stéphanie a pu mettre en évidence devant les juges, les méthodes d'intimidations et les pressions qu'exercent actuellement le laboratoire UCB
Pharma sur ses victimes afin de les dissuader de poursuivre leur combat devant la cour de cassation. Les saisies d'huissiers, les factures pleuvent sur les victimes.
Que doit on penser de cette attitude de la part d'un laboratoire ayant des milliers de victimes sur la conscience ?
Par ailleurs la cour d'appel de
Versailles, par son arrêt du 10 avril 2008, a infirmé le jugement de première instance du
TGI de
Nanterre (
Hauts-de-Seine) qui avait condamné UCB
Pharma à verser une victime du DES, la somme de 230.000 euros en guise de dédommagement.
Cette personne victime d'un cancer doit désormais rembourser UCB
Pharma.
Une chose est certaine, ces décisions des plus injustes, ne font que renforcer la volonté des victimes du
Distilbène d'intensifier leur combat contre ce laboratoire.
Pour Stéphanie la décision relative à sa saisie vente est mise en délibéré au 4 juillet 2008.A suivre !
Les Filles DES
..........