24 octobre 2012

Faire barrage



Technique dument éprouvée un morceau de tissu roulé http://tempolibero.skynetblogs.be/archive/2011/11/index.html pour dévier l'eau destinée à couler dans les caniveaux de la Capitale .Maintenant c'est n'importe quelle " fripe" qui remplit cette fonction .
Les personnels en charge de l'ouverture des vannes et du nettoyage des rues ramassent des vêtements laissés pour les nécessiteux devant les portes des immeubles  ( c'est trop fatigant de porter ses vêtements  aux organismes qui les gèrent) .Dans le guide du bien- vivre du BOBO de mon quartier le don  direct à la porte est fortement conseillé !

Du vêtement premier âge à  la jupe de grandmère , ils font barrage , ils orientent le flot purificateur . La rue devient le décor d'une société qui ne sait plus se gérer même au niveau d 'un caniveau .
 
Qui était à l'origine de ces boudins  ? Ne peut on trouver un autre moyen de devier les eaux ?

Bertrand fait quelque chose .

7 commentaires:

patriarch a dit…

Tu devrais voir au pied des tours chez nous... Un vrai désastre. Et pourtant, il y a des poubelles.....

Bises et belle journée;

Marianne a dit…

@Patriarch un vrai désastre je suis d'accord !

Jeanmi a dit…

Pendant mon enfance, ce "barrage" me fascinait. J'ai rêvé accroupi à le regarder et de temps entemps à le "désorienter". J'étais un vrai sal gosse !...

leunamme a dit…

Excellente observation.
A titre personnel, j'aimais beaucoup, enfant, détourner les cours d'eau ou les canalisations. Comme Jeanmi, ça m'a toujours fasciné.

Marianne a dit…

@Jeanmi Il faut avouer que la méthode de détournement est archaïque

Marianne a dit…

@Leunamme Je ne sais si l'observation est excellente mais de trouver des vêtements dans les caniveaux je trouve cela révélateur de l'attitude de certaines personnes qui se targent de vouloir être "charitables" en déposant n'importe ou et n'importe comment les choses qu'ils veulent donner .

Anonyme a dit…

Bertrand est occupé à baffrer de buffets en buffets. Tout ce qui a trait au caniveau, surtout en cette approche des fêtes, il n'en a guère cure.
Quant au nombre de malheureux qui ont la tête dedans (le caniveau) et de plus en plus nombreux chaque jour, c'est une honte.