On pourrait prendre ce sigle pour un diplôme . On pourrait croire que ce sigle valorise des connaissances, hélas il représente le distilbène , il représente ces filles aux espoirs de maternité déçus , souvent porteuses d' anomalies physiques .
Le D.E.S. ou diéthylstilbestrol est une hormone de synthèse commercialisée depuis 1950 jusqu'en 1977 en France et vendue sous les noms de Distilbène ® et StillbestrolBorne®( d’autres oestrogènes de synthèse ont provoqué les mêmes lésions : cycladiene et hexoestrol.). Il a été prescrit pendant une trentaine d'années aux femmes pendant la grossesse pour prévenir les fausses couches, les risques de prématurité et traiter les hémorragies gravidiques
Je relais volontiers une information sur le sujet sans savoir vraiment ce que l'on peut faire concrètement pour les personnes concernées dans leur chair par ce problème .
Stéphanie, a été exposée au médicament "Distilbène", alors qu'elle était encore dans le ventre de sa mère. Il en résulte de graves malformations lui interdisant de pouvoir porter un enfant.
Les médecins ayant suivis Stéphanie, et le médecin ayant prescrit le "Distilbène" à sa mère n'ont pas mis en doute cette exposition.
Cependant Stéphanie porte le tort de ne pas pouvoir présenter l'ordonnance qui avait été remise à sa mère en 1973 !
De ce fait la cour d'appel de Versailles, ne la considère plus comme une victime du Distilbène et la condamne à payer les frais de justice. UCB Pharma et Novartis lui réclament donc le remboursement des frais de justice liés à leurs multiples avocats, soit plusieurs milliers d'euros !
Cet arrêt de la Cour d'Appel fait jurisprudence et désormais plusieurs victimes du Distilbène se retrouvent dans cette situation.
Les avocats du laboratoire UCB Pharma ont décider de persuader les victimes d'abandonner toutes poursuites en demandant une "saisie vente" des biens de Stéphanie. Le juge d'exécution des peines du tribunal de Créteil est saisi de ce dossier et une audience est programmée le 6 juin prochain.
Sans ordonnance vous n'êtes pas des victimes ! Les laboratoires pharmaceutiques UCB Pharma et Novartis sont en passe de réussi leur pari en faisant disparaître du paysage médiatique leurs 160 000 victimes... Justice vous avez dit justice ???
Au nom de l’association, et comme marque de soutien aux 160 000 victimes du Distilbène merci de bien vouloir diffuser très massivement cette information.
Contact Presse :
stefania@lesfillesdes.com
Tél. : 06.63.79.31.02
*****************************************************
Pour qui voudrait se renseigner sur ce scandale, sachant -malheureusement- qu'il y en a d'autreS :
- l'association Réseau Des France
- l'association Les filles DES
- la fiche Wikipedia
Ici http://sylvianemas.free.fr/page-des/les … roces1.htm pour les modes de preuve de la prescription du médicament
"L'expérience a démontré qu'il a été possible dans quelques cas de retrouver non pas les ordonnances initiales mais par exemple une lettre que le médecin généraliste ou le gynécologue avait adressée à un autre médecin en indiquant la posologie qui avait été prescrite à sa patiente. Ce peut être un moyen de prouver que le distilbène a été administré à votre mère pendant sa grossesse.
Vous pouvez demander au pharmacien qui a délivré le distilbène et qui a reporté la prescription sur son registre, de bien vouloir produire soit un certificat, soit un extrait de ce registre. Si le médecin ou le pharmacien refuse de les délivrer, une procédure permet au Juge d'ordonner la production de ceux-ci.
Vous devez aussi produire un certificat médical de votre médecin traitant ou du médecin spécialiste que vous avez consulté, qui décrira de façon très précise les affections dont vous souffrez et qui sont liées à l'exposition au distilbène in utero."
.................. et les petits-enfants sont touchés eux-aussi ....
http://www.e-sante.fr/medicament-cauche … 8-42-2.htm
Mais le distilbène n’a pas encore dit son dernier mot.
Une étude hollandaise montre aujourd’hui que les petits-fils des femmes traitées sont aussi atteints. Le risque de malformation génitale est multiplié par 20 chez ces enfants. 2 % d’entre eux présentent en effet un hypospadias, malformation au niveau de la verge, alors que ce risque est très faible (0,09%) chez les garçons dont les mères n’ont pas été exposées au distilbène in utero.
Ces résultats suggèrent donc clairement un effet transgénérationnel du distilbène chez l'homme, bien qu'ils demandent encore à être confirmés. Cependant, des études antérieures menées sur des animaux ont déjà démontré un effet du distilbène sur les femelles de la troisième génération, avec augmentation du risque de cancer génital.
...........ça continue... Même avec un cancer, une fille DES peut être condamnée...
allez voir l'article sur:
http://www.romandie.com/infos/news2/080 … 015x5o.asp
........La bataille du Distilbène une bataille de tous les jours !
Nous tenons à remercier les très nombreuses personnes qui ont témoigné leur soutien à Stéphanie pour son audience du 6 mai au tribunal de grande instance de Créteil.
L'avocate de Stéphanie a pu mettre en évidence devant les juges, les méthodes d'intimidations et les pressions qu'exercent actuellement le laboratoire UCB Pharma sur ses victimes afin de les dissuader de poursuivre leur combat devant la cour de cassation. Les saisies d'huissiers, les factures pleuvent sur les victimes.
Que doit on penser de cette attitude de la part d'un laboratoire ayant des milliers de victimes sur la conscience ?
Par ailleurs la cour d'appel de Versailles, par son arrêt du 10 avril 2008, a infirmé le jugement de première instance du TGI de Nanterre (Hauts-de-Seine) qui avait condamné UCB Pharma à verser une victime du DES, la somme de 230.000 euros en guise de dédommagement.
Cette personne victime d'un cancer doit désormais rembourser UCB Pharma.
Une chose est certaine, ces décisions des plus injustes, ne font que renforcer la volonté des victimes du Distilbène d'intensifier leur combat contre ce laboratoire.
Pour Stéphanie la décision relative à sa saisie vente est mise en délibéré au 4 juillet 2008.
A suivre !
Les Filles DES
..........
Stéphanie, a été exposée au médicament "Distilbène", alors qu'elle était encore dans le ventre de sa mère. Il en résulte de graves malformations lui interdisant de pouvoir porter un enfant.
Les médecins ayant suivis Stéphanie, et le médecin ayant prescrit le "Distilbène" à sa mère n'ont pas mis en doute cette exposition.
Cependant Stéphanie porte le tort de ne pas pouvoir présenter l'ordonnance qui avait été remise à sa mère en 1973 !
De ce fait la cour d'appel de Versailles, ne la considère plus comme une victime du Distilbène et la condamne à payer les frais de justice. UCB Pharma et Novartis lui réclament donc le remboursement des frais de justice liés à leurs multiples avocats, soit plusieurs milliers d'euros !
Cet arrêt de la Cour d'Appel fait jurisprudence et désormais plusieurs victimes du Distilbène se retrouvent dans cette situation.
Les avocats du laboratoire UCB Pharma ont décider de persuader les victimes d'abandonner toutes poursuites en demandant une "saisie vente" des biens de Stéphanie. Le juge d'exécution des peines du tribunal de Créteil est saisi de ce dossier et une audience est programmée le 6 juin prochain.
Sans ordonnance vous n'êtes pas des victimes ! Les laboratoires pharmaceutiques UCB Pharma et Novartis sont en passe de réussi leur pari en faisant disparaître du paysage médiatique leurs 160 000 victimes... Justice vous avez dit justice ???
Au nom de l’association, et comme marque de soutien aux 160 000 victimes du Distilbène merci de bien vouloir diffuser très massivement cette information.
Contact Presse :
stefania@lesfillesdes.com
Tél. : 06.63.79.31.02
*****************************************************
Pour qui voudrait se renseigner sur ce scandale, sachant -malheureusement- qu'il y en a d'autreS :
- l'association Réseau Des France
- l'association Les filles DES
- la fiche Wikipedia
Ici http://sylvianemas.free.fr/page-des/les … roces1.htm pour les modes de preuve de la prescription du médicament
"L'expérience a démontré qu'il a été possible dans quelques cas de retrouver non pas les ordonnances initiales mais par exemple une lettre que le médecin généraliste ou le gynécologue avait adressée à un autre médecin en indiquant la posologie qui avait été prescrite à sa patiente. Ce peut être un moyen de prouver que le distilbène a été administré à votre mère pendant sa grossesse.
Vous pouvez demander au pharmacien qui a délivré le distilbène et qui a reporté la prescription sur son registre, de bien vouloir produire soit un certificat, soit un extrait de ce registre. Si le médecin ou le pharmacien refuse de les délivrer, une procédure permet au Juge d'ordonner la production de ceux-ci.
Vous devez aussi produire un certificat médical de votre médecin traitant ou du médecin spécialiste que vous avez consulté, qui décrira de façon très précise les affections dont vous souffrez et qui sont liées à l'exposition au distilbène in utero."
.................. et les petits-enfants sont touchés eux-aussi ....
http://www.e-sante.fr/medicament-cauche … 8-42-2.htm
Mais le distilbène n’a pas encore dit son dernier mot.
Une étude hollandaise montre aujourd’hui que les petits-fils des femmes traitées sont aussi atteints. Le risque de malformation génitale est multiplié par 20 chez ces enfants. 2 % d’entre eux présentent en effet un hypospadias, malformation au niveau de la verge, alors que ce risque est très faible (0,09%) chez les garçons dont les mères n’ont pas été exposées au distilbène in utero.
Ces résultats suggèrent donc clairement un effet transgénérationnel du distilbène chez l'homme, bien qu'ils demandent encore à être confirmés. Cependant, des études antérieures menées sur des animaux ont déjà démontré un effet du distilbène sur les femelles de la troisième génération, avec augmentation du risque de cancer génital.
...........ça continue... Même avec un cancer, une fille DES peut être condamnée...
allez voir l'article sur:
http://www.romandie.com/infos/news2/080 … 015x5o.asp
........La bataille du Distilbène une bataille de tous les jours !
Nous tenons à remercier les très nombreuses personnes qui ont témoigné leur soutien à Stéphanie pour son audience du 6 mai au tribunal de grande instance de Créteil.
L'avocate de Stéphanie a pu mettre en évidence devant les juges, les méthodes d'intimidations et les pressions qu'exercent actuellement le laboratoire UCB Pharma sur ses victimes afin de les dissuader de poursuivre leur combat devant la cour de cassation. Les saisies d'huissiers, les factures pleuvent sur les victimes.
Que doit on penser de cette attitude de la part d'un laboratoire ayant des milliers de victimes sur la conscience ?
Par ailleurs la cour d'appel de Versailles, par son arrêt du 10 avril 2008, a infirmé le jugement de première instance du TGI de Nanterre (Hauts-de-Seine) qui avait condamné UCB Pharma à verser une victime du DES, la somme de 230.000 euros en guise de dédommagement.
Cette personne victime d'un cancer doit désormais rembourser UCB Pharma.
Une chose est certaine, ces décisions des plus injustes, ne font que renforcer la volonté des victimes du Distilbène d'intensifier leur combat contre ce laboratoire.
Pour Stéphanie la décision relative à sa saisie vente est mise en délibéré au 4 juillet 2008.
A suivre !
Les Filles DES
..........
5 commentaires:
Saloperies de sociétés pharmaceutiques... la quantité extraordinaire de crimes commis devrait permettre aux états de traiter ces entreprises comme des association de malfaiteurs. Et saisir tous les biens...
A propos de filles du DES je me demandes bien ce qu'est devenue myriam, ma premire blogocopine ?
Encore un scandale des laboratoires
@Tili , je crois qu'elle va bien mais elle avait besoin de recul .
Elle est , je pense en contact avec les cuisines de Garance , le blog de cuisine qui a publié le livre pour enfants .
@Moukmouk il serait difficile pour nous de vivre sans le confort des médicaments sauf que lorsque c'est le profit qui prime sur la sécurité pour la mise sur le marché , on peut se poser la question des responsabilités et du recours pour les victimes .
Marianne ,
Merci , Merci infiniment ...
Je voudrais tellement que l'on sache ce qu'est la Vie d'une victime Distilbène ...
a l'heure où j'écris c'est mots c'est dans les larmes de rage que je le fais..
Si on savait le calvaire que je vis et que les autres vivent...les mots sont trop faibles pour dire tout ma Colère , ma douleur ..
on m'a amputé petit a petit , de ma fille , de mes trompes , de mes Jumeaux (morts à 4 mois in utero)
de mes tumeurs , de mon utérus , déchiqueté , de ma vie de femme , mère et être humain...
Je Hais UCB & Novartis (ex.Borne )
MERCI
Garance
Enregistrer un commentaire