Plus de 200 personnes, dont nombre de jeunes, ont rendu hommage dimanche à Ampuis (Rhône), dont il était originaire, au soldat Jean-Julien Chapelant, fusillé pour désertion en 1914, et réhabilité vendredi par la France, à l'occasion des cérémonies de 11 novembre.
Parmi eux, une douzaine d'anciens collégiens de la commune voisine de Condrieu qui, avec leur classe de troisième, avaient envoyé en juin dernier une lettre à l'Elysée pour demander la réhabilitation de "cet homme juste", dont le "désir était de retourner se battre au front".
Après le traditionnel dépôt de gerbe devant le monument aux morts, ces élèves, venus avec leur ancien professeur d'histoire-géographie et le principal du collège, ont déposé une gerbe de roses rouges, portant la mention mort pour la France , sur la tombe symbolique du sous-officier, dans le cimetière communal.
Ils n'avaient pas le choix . Quelque 800 appelés ont été fusillés pour l'exemple en 14- 18, beaucoup ont été déportés . Beaucoup de soldats ne comprenaient pas les ordres donnés car ne maitrisant pas la langue française . Ils étaient considérés comme mutins et condamnés .
Un siècle après ils sont toujours considérés comme des lâches !
Je trouve l'initiative de ce professeur et de ses élèves d'une grandeur peu commune .
6 commentaires:
Merci de l'avoir transmise.
Il a fallu presque un siècle ! il était quand même temps !
C'est vrai, c'est un évènement terrible de la grande guerre passait sous silence....
Bises
@K Mon père a fait la guerre de 14 18 , il me racontait qu'il allait la peur au ventre dérouler les fils pour établir les communications entre l'arrière et l'avant . Comment peut- on encore un siècle après laisser des familles souffrir en ne réhabilitant pas leurs parents fusillés sans être coupables .
Que de jeunes collégiens se soient mobolisés avec leur professeur pour demander la réhabilitation d'un soldat fusillé alors qu'il était innocent en écrivant au Président de la République est une belle initiative citoyenne .
@Leunamme Il y a encore beaucoup à faire .
@Patriarch Ce silence n'est plus excusable un siècle après , que l'armée consulte ses archives et avance sur le sujet .
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