03 juin 2009

C'est ma famille


C'est ma famille , le monde aérien est ma famille et l'avion ce qui m'a fait rêver et me fera toujours rêver pour tous les possibles qu'il m'a , qu'il me fera vivre .

Toutes les supputations ne permettront pas de changer ce qui a été le point final d'une existence a peine commencée pour ce bébé , pour ces enfants , ce point final pour tous ces passagers et membres d'équipage qui se sont retrouvés sur ce vol .

Je revis ces heures de partage d'une certaine intimité entre deux destinations dans un environnement clos , la nuit , les vols de nuit la pénombre dans laquelle on mettait la cabine pour favoriser l' assoupissement des passagers , provoquant pour certains d'entre eux leur venue vers les galleys pour trouver auprès du personnel la parole apaisante dont ils avaient besoin .

J'ai grande peine , c'est ma famille et je fais toute confiance aux professionnels enquêteurs qui sauront faire de cette catastrophe une avancée sécurisant ainsi , un peu plus , le transport aérien.

7 commentaires:

Tili a dit…

Oui, Marianne, une pensée pour tous ces gens et l'espoir de comprendre.

patriarch a dit…

C'est vrai que c'est le moyen de transport le plus sûr,mais à chaque accident, c'est une catastrophe. Le plus grand voyage que j'ai fait en Avion, c'est en 65 et retour en 66 "Bourget-Nouméa" par l'UTA. 30 heures de voyage en tout !!

Bonne journée. Bises.

patriarch a dit…

30 heures aller et autant retour, bien sûr avec escales et ur un DC 10 !!

Jeanmi a dit…

Pendant une partie de ma vie, l’avion fut le rêve d’un ailleurs exotique. J’ai connu les compagnies les plus improbables comme Aviatecca (lignes intérieures guatémaltèques sur DC 3 et 4), les trajets les plus étranges : Paris-Lima par Terre-neuve, les hôtesses les plus gracieuses, en sarong, sur Garuda.
Puis dans une autre partie de ma vie ce fut le stress du Paris-Marseille de 6h30 avec la course au guichet d’Avis à l’arrivée, le léger ronflement pendant le vol de retour écrasé de fatigue. J’y ai même rencontré mon homonyme complet (même nom, même prénom). Et toujours ces PNC à la patience d’ange, d’humeur égale quelque soit le client (celui du Paris-Marseille, n’est pas le plus facile !).
Alors une pensée pour ceux qui n’arriveront plus. Une compagnie aérienne, c’est une entreprise comme les autres, mais avec des ailes en plus !

Marianne a dit…

@Tili si il y a un moment ou il faut du temps au temps c'est bien pour comprendre et accepter l'absence de ceux qui ne sont plus

@Patriach et moi c'est juste après sur Boeing 707 et 747 . L'aérien est toujours qualifié de catastrophe et non pas d'accident . Tu n'avais pas choisi la destination la plus proche

@Jeanmi l'aérien , une entreprise et malgré les avancées technologiques encore de l'humain aux manettes en final , c'est pourquoi le traitement de cette catastrophe par quelques médias est lamentable . Je décerne la palme au Parisien qui a publié une pleine page de photos d'identité !

Laurent a dit…

Rien à ajouter , c'est toujours difficile d'accepter la disparition des siens d'une manière aussi brutale

Anonyme a dit…
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