23 avril 2009

Oh le beau mur !

La bouche en coeur , Colette et moi arrivons ce mercredi pour ouvrir l'atelier d'arts plastiques qui se trouve petit à petit entouré de beaux immeubles .

Nos anciennes peintures, face au local , palissent au soleil

Et lorsque nous arrivons devant le local juste avant le notre : un mur


Surprise surprise , devant notre local deux rangées de parpaings scellés sur toute la longueur , un camionnette , du sable , des tas de parpaings, trois ouvriers en pleine action sont entrain de murer notre atelier .

Que voila une action vite mise en place , des travailleurs vite trouvés , des matériaux et du sable vite achetés et déposés à cet endroit .

Lorsqu'il s'agit de "sécuriser " un lieu pour éviter le vol , le squat , l'abus d'occupation du bien d'autrui , " Autrui " étant l' organisme gestionnaire des locaux et logements de cet endroit en pleine réhabilitation , la réactivité fonctionne à la vitesse de la lumière . C'est moins évident pour réparer quelques boîtes aux lettres , portes et autres désagréments de l'habitat collectif géré par "Autrui" cité ci-dessus ou sécuriser les palissades peintes par les habitants du quartier palissades abandonnées au vent au mépris du respect du travail réalisé par ces mêmes habitants .

C'est le vol des câbles électriques la veille dans le local jouxtant le nôtre qui a provoqué ce déploiement nous privant de notre local . Ce vol ayant coupé le café du coin du réseau EDF .

Devant ma colère de la non prise en compte de notre présence , un monsieur? ( il ne se présenta pas ) m'informa que l'atelier subirait les mêmes spoliations si je n'en laissais pas murer l'accès ?

Que voila une conclusion qui demande un certain niveau d'intelligence pour en comprendre la signification en dehors de la forme agressive exprimée par cette personne pas contente d'avoir été dérangée pendant sa digestion . Un local avec la lumière mais sans possibilité d'y accéder , j'aurais du vraisemblablement remercier et laisser faire .

Je n'avais pas mon appareil photo , grand regret , les photos ont été faites après le retrait des parpaings devant le local .

Ayant dans un court laps de temps réussi à mettre les décideurs face à face , un sursis de trois mois nous sera formulé par écrit via l'Amicale des locataires qui nous héberge

A ce jour , aucune solution viable n' a été trouvée mais il serait intéressant que l'activité se poursuive dit -on dans les milieux avisés ....... va comprendre Charles !


8 commentaires:

Jeanmi a dit…

Le mur de Berlin fut édifié en quelques jours pour éviter la fuite des allemands de l’est vers la liberté. La rapidité d’exécution cache souvent une décision politique peu populaire. Le permis de construire d’une mosquée ne pose généralement pas de problème d’inscription dans l’environnement. Il faut une année pour obtenir l’autorisation de construction d’une école privée et quatre pour une, publique et communale ? Étrange non ? Ah lâcheté politique quand tu nous tiens !

L'Alchimiste a dit…

Une pensé émue pour Charlotte qui trotte dans les verts paturages...

Laurent a dit…

Tu es toujours dans le local ? Une caresse pour accompagner Charlotte

Moukmouk a dit…

Tu as besoin d'un ours gardien. j'arrive

Martine a dit…

Te voila avec une belle surface à peindre et de quoi t'occuper l'esprit . J'espère qu'ils te laisseront récupérer tes pinceaux .
bises

Anonyme a dit…

Ce n'est pas très Amicale ton histoire .
J'espère qu'une solution sera trouvée assez rapidement .
Désolé pour Charlotte

Jeanmi a dit…

Alors Marianne murée ou pas ?

Anonyme a dit…

une pensée pour ce local chargé de tant de souvenirs ..;
les pensées comme les passe murailles sont au delà de ce monde physique ...