Jacques-Charles Dufresnoy était devenu Jacqueline-Charlotteaprès son opération en 1958 à Casablanca.
J'ai souvenir d'un jeune homme italien en transit à destination de Casablanca, en souffrance depuis de nombreuses années , venu me raconter l'espoir qu'il mettait dans cette opération qui allait enfin mettre en adéquation son corps et son mental . J'avais eu toute la mesure de son calvaire par le récit qu'il m'en fit .
Aujourd'hui en 2009 Roselyne Bachelot demande le retrait de la transsexualité de la liste des maladies mentales .
Espérons que derrière cette tardive initiative du pays des droits de l'homme ne se cache pas la perspective de ne plus prendre en charge les traitements induits et demandés par les transsexuels désireux de changer physiquement d'identité .
4 commentaires:
j'ai entendu à la TV!
Bonne journée . Bises !
C'est curieux on s'attend toujours à un côté négatif des actions de nos chers gouvernants
Coccinelle alimenta mes fantasmes d'adolescent, un livre sur son histoire a paru dans les années 60 avec quelques photos assez troublantes…
Plus tard, dans les années 80, alors que j’étais en poste dans une usine automobile normande, l’attraction des cadres visiteurs du groupe, était Mauricette, anciennement Maurice, tourneuse à l’atelier mécanique. Elle était traitée un peu comme une bête de foire, ce qui me gênait fort. Elle avait eu le courage, un matin de venir habillée en femme et maquillée. Se posa alors un problème syndical, les femmes lui refusant leurs vestiaires, les hommes n’en voulant plus. Elle finit par quitter l’entreprise. À la difficulté de s’assumer, s’ajoute le regard de la société. Belle interview, ce matin sur France Inter. Merci Roseline, au moins le regard de l'état change !
@ Patriarch C'est plutôt bon signe et la radio a relayé l'information en boucle
@Martine c'est moi qui suit suspicieuse !
@Jeanmi En espérant que l'accès aux services concernés pour changer ses papiers soit moins long après le retrait de la liste des maladies mentales . La rencontre avec ce jeune italien qui partait se faire opérer au Maroc , c'était en 70 , m'avait émue . Je m'étais dit que la souffrance devait être grande pour accepter d'aller se faire opérer dans un pays que l'on ne connait pas , en plus seul . Pour lui c'était la seule solution pour pouvoir continuer à vivre.
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