07 septembre 2007

C'est pas si grave

Il est interdit t'interdire

Quelques informations prises dans la presse .........
Plusieurs syndicats des forces de l'ordre se sont sentis offensés par l'illustration du mot rebeu dans la nouvelle édition du petit Robert 2008 . Il s'agit d'une phrase extraite du roman policier écrit par Jean Claude Izzo
"T'es un pauvre petit rebeu qu'un connard de flic fait chier, c'est ça". Après avoir demandé à leur ministre de tutelle de faire modifier l'illustration , ils appellent à boycotter l 'édition 2008 du dictionnaire .......
On attend la plainte du rebeu qui ne veut pas être décrit comme petit et pauvre .


Le Grand Orient de France n'accepte toujours pas la mixité dans ses loges craignant que ses membres puissent être distraits lors des tenues par des désirs provoqués à la vue de soeurs aux formes parfaites genre Monica Belluci .
Oh les coquins ! le tablier maçonnique pourrait vibrer pour d'autre motif que la défense des valeurs de la République ?


19 commentaires:

Anonyme a dit…

Ah Marianne vous voulez titiller mon tablier ce n’est pas très gentil !
Posons, tout d’abord, cette question : Pourquoi la Grande Loge Féminine de France n’accepte toujours pas d’hommes ? Si vous répondez à cette question, je pense que vous aurez trouvé les éléments de réponse à votre interrogation sur le GODF.
Deuxièmement les candidats à la Franc-maçonnerie ont le chois entre 8 grandes obédiences, plus quelques autres assez confidentielles, dont 4 sont uniquement masculines, 3 sont mixtes et 1 est uniquement féminine. Si dans cet éventail une candidate (Monica par ex.) ou un candidat ne trouve pas sa place, je ne sais pas quoi proposer.
D’autre part le Grand Orient de France laisse la liberté à ses loges de recevoir ou non les Sœurs les visiter mais, pour cette année encore, n’initie pas de femmes. Qu’en sera-t-il l’année prochaine ? Ne vous désespérez pas Marianne avec un nom aussi joliment républicain que le votre, les portes de la rue Cadet s’ouvriront pour vous très rapidement. Frappez on vous ouvrira…

L’Alchimiste

Anonyme a dit…

ERRATUM: Choix avec un "X" merci de rectifier. Avec toutes mes excuses

Tili a dit…

La grande loge féminine s'est posée en réaction au rejet que ces femmes ont ressentit... Et ça pose réellement question n'est ce pas ?. Il est dommage que les humanistes de la rue Breton servent de seul bouclier en réponse à cette question cruciale...

Marianne a dit…

Ravie de votre retour Monsieur l'alchimiste et loin de moi le désir de soulever les tabliers maçonniques, quoique , j'avais le même fantasme lorsque les curés et abbés étaient en soutane , mais que ceux- ci ne puissent être féminisés dans une organisation qui n'est pas sans influence ,mondialement , sur des avancées dans beaucoup de domaines dont l'avortement , m'a surprise .
En définitive , c'est la raison évoquée par le journaliste du Parisien qui m'a interpellée.
Penser que les femmes pourraient engendrer des pensées libidineuses chez les frères ,surtout si elles sont belles , a donné libre cours à mon imaginaire . En plus la raison évoquée me semble tellement nouvelle !
je pense que les réticences de la loge féminine sont la réponse de la bergère au berger et non pas l'inverse .
Enfin , j'ai noté que si les choses évoluaient , je pourrais gratter à la porte de la rue Cadet , très bien je me laisse pousser les ongles à partir d'aujourd'hui .

Anonyme a dit…

Marianne
En réponse à vos propos, je vais vous raconter une anecdote qui m’est arrivée il y a bien des années :
J’avais vingt ans et suivais, par une belle matinée d’été, l’une des toutes premières minijupes sur le port de St Guénolé en Bretagne. Ma curiosité était bien évidemment purement motivée par la nouveauté vestimentaire, mais je dois dire que les jambes et les hanches qui la partaient étaient tout à fait remarquables. Les pas de cette dernière la firent passer devant un banc où trois "papis" étaient assis. Comme moi, ils ne perdirent rien d’un spectacle qui pour être nouveau n’en n’était pas moins fort charmant. L’un des trois vénérables vieillards fit une réflexion assez claire pour que je l’entendisse. Arrivé à leur hauteur je me souviens avoir proféré une de ces banalités du style : « Eh bien c’est du beau à votre âge ! » Ce qui vous l’avouerez ne brillait pas particulièrement par l’originalité. Le responsable m’appela et me dit ceci : « P’tit gars, eul’bon dieu nous a r’tiré les moyens d’faire les choses, mais pas les idées… ». Voilà prés d’un demi siècle que cette jolie phrase me trotte dans la tête. Si les Sœurs ne souhaitent pas initier des hommes c’est probablement en raison des « idées »

Anonyme a dit…

A l'Alchimiste : pourquoi dans ce cas ne pas interdire la mixité dans les salles de classe (les garçons font des efforts surhumains pour se concentrer sur ce que disent les prof, c'est bien connu et c'est injuste)? l'interdire sur les lieux de travail? l'interdire dans les cinémas (on pourrait être déconcentrer du film)? l'interdire dans les salles de marché (cela fera plus d'argent pour ceux qui y sont admis et moins de concurrence)? l'interdire dans les conseils d'administration des grandes entreprises (au moins les dirigeants mâles ne perdront pas leurs esprits face aux lourdes décisions)? Bref,l'interdire dans tous les lieux où les préjugés machistes peuvent encore, en ce début de XXIeme siècle,et par manque de vigilence des consciences, l'emporter ?

Anonyme a dit…

Chère Karine
La mixité ne doit pas être un dogme imposé à l’ensemble d’une société, comme un dictat. Je souhaite encore faire pipi debout dans des urinoirs où nous sommes entre nous, même si cette séparation vous paraît, désuète et en contradiction avec le reste de la société (Les étasuniens ont inventés un petit appareil fort simple qui permet aux femmes de faire comme nous). Pour autant je ne crois être "machiste" lorsque je choisis, lors de mon engagement maçonnique une Obédience masculine. Cette brillante psychiatre, que je connais, non plus lorsqu’elle choisit la Grande Loge Féminine pour travailler à l’amélioration de notre société. En revanche ce faux débat risque d’être sans fondement l’année prochaine au GODF, la mixité sera certainement votée au prochain convent (notre assemblée générale). Mais là aussi la LIBERTÉ sera donnée aux Loges d’être ou non mixtes. Cette controverse, chère Karine, remonte au XVIIIe siècle où il agita, dès sa création notre Ordre. Pour autant je ne quitterai pas ma Loge et n’irai pas m’inscrire à la Grande Loge de France, si nous initions des femmes.
Karine votre fougue mériterait mieux à s’engager pour la Laïcité. Là le danger d’une islamisation (avec son voile obligatoire), de la société est en marche, avec dans son sillage, les cathos et pentecôtistes. La mixité est remise en question dans les piscines de certaines communes, leurs maires, par lâcheté, acceptent de réserver certaines heures aux femmes. Demain des plages seront interdites aux hommes, comme en Italie. Vos impôts iront financer la construction d’églises, de mosquées, de synagogues, accentuant encore le communautarisme de notre société. Sans la Laïcité notre monde retournera cent ans en arrière. C’est contre ça qu’il faut vous battre, Karine, ne vous trompez pas de combat.

Anonyme a dit…

Cher Alchimiste,
vous ne pouvez évidemment le savoir, mais rassurez-vous mon combat pour la laïcité est tout aussi fougueux (!).
Opposer la liberté individuelle n'a pas de sens : on peut laisser aux gens le choix de réserver des salles de classes aux garçons (après tout certains, comme vous, peuvent juger que c'est leur liberté de ne pas étudier en même temps que les filles et de constituer une groupe qui écartent les filles de salle de classe) mais dans ce cas on renonce à l'égalité de l'instruction ; on peut aussi considérer que c'est la liberté de chacun de porter ou non un foulard sur la tête (après tout, comme vous, certaines peuvent penser que c'est leur liberté individuelle de rejoindre un groupe avec fichu sur la tête plutôt qu'une groupe sans) mais alors on renonce à la laïcité. C'est lorsqu'au nom de la liberté individuelle on rejette l'égalité de traitement républicain, que la liberté des autres et la laïcité sont menacés. Personnellement, je ne céderai jamais devant un groupe de femmes qui revendiquent d'avoir accès seules à une piscine (sans homme) au nom de leur liberté individuelle (; et je ne céderais jamais devant un groupe d'hommes qui revendiquent d'interdire une association à des femmes au nom de leur liberté individuelle (comme vous le faites à l'instant pour votre association exclusivement masculine) : je crois trop en notre République... mais j'ai 34 ans, et peut être une vision du monde plus optimiste. Bien à vous.

Tili a dit…

Cher Mr l'alchimiste, j'aime lire vos interventions mais là je me trouve en désaccord avec vous sur ce sujet... Il y a une certaine différence entre le fait de vouloir uriner entre hommes et celui de vouloir le bien de la société tout en en excluant plus de la moitié d'emblée... Et si le GODF réfléchit à la questions, doit on la qualifier de faux débat ? Doit on s'épargner d'y réfléchir nous même voir de reconnaître nos erreurs passées ? Je perçoit dans l'intervention de Karine la question suivante: Si la non maîtrise de ses pulsions par le mâle lui interdit la réflexion dans sa loge, pourquoi serait ce possible ailleurs ?

Anonyme a dit…

En réponse à Tili et Karine :
Mais bien sûr, vous avez raison, les "mâles" (je n’aime pas beaucoup cette expression, comme celle d’encouillé, tellement entendues en 68), comme vous, ne maîtrisent JAMAIS complètement leurs pulsions, et ce bon vieux papa Freud nous l’a parfaitement démontré, il y a un siècle. Il est également vrai que les femmes sont dans le même syndrome, autrement où en serait la reproduction sexuée ? C’est donc bien un faux débat. Et vous savez toutes deux, que quoi qu’il vous en paraisse, notre hypothalamus ne nous fait aucun cadeau, malgré ce que la société nous apprend de dissimulation et d’auto répression. C’est précisément pour tenter d’y échapper, quelques heures par mois, que j’ai fait mon choix. Cela dit, je réponds d’avance à votre objection, le rapport à la séduction existe toujours entre les êtres, qu’ils soient de sexes différents ou non. Nous pouvons le vérifier lors d’un entretien d’embauche ou la simple vente d’une savonnette. Le monde moderne nous impose de plus en plus ce rapport, c’est la base même de la publicité. Néanmoins vous avez probablement raison, nous sommes rétrogrades, passéistes et arriérés, cependant nous le savons et nous nous soignons, finalement l’âge s’en charge !
Bien amicalement à vous deux
L’Alchimiste victime du peu de testostérone qui lui reste…

Anonyme a dit…

La jeune femme musulmane qui choisit d'échapper au regard des hommes sur ses cheveux dans une classe suit le même raisonnement que vous à l'instant : elle revendique le droit de se couper de la présence masculine. Si nous aceptons votre raisonnement, nous ne pouvons nous opposer à ce que cette jeune femme porte son foulard en classe : pourquoi auriez-vous le droit de vous protéger de vos propres pulsions et elle n'aurait pas le droit de se protéger des pulsions des autres? C'est parce que votre raisonnement conduit à accepter cela qu'il est dangereux à mes yeux, et non pas rétrograde. Ou alors vous considérez que cette jeune fille est elle-même seulement rétrograde et que le temps fera son affaire, que donc il ne faut pas lui interdire l'école républicaine en attendant. Je ne partage pas ce point de vue, et je continuerai inlassablement à expliquer à la jeune femme en question pourquoi elle ne peut pas laisser un foulard sur ses cheveux en classe.

Anonyme a dit…

AH NON ! pas cet argument, Karine ! Ou alors vous êtes vous-même voilée musulmane et intégriste. Vous savez très bien que le voile islamique n’a AUCUN fondement pudique ou religieux, il n’existe que depuis vingt cinq ans et ne correspond à aucun précepte coranique. Ce n’est pas un foulard qui soustraira les pures jeunes filles aux pulsions libidineuses dont vous nous affublez. Le foulard est uniquement POLITIQUE. Les islamistes testent en permanence les limites de tolérance de la République. Ils instrumentalisent ce morceau de tissu pour nous retourner l’argument de la tolérance en nous accusant à chaque évènement, surmédiatisé par Tarik Ramadan, de discrimination. Ils en profitent au passage pour manipuler également les associations antiracistes. Là n’est pas le problème. Le débat se situe ailleurs, c’est celui de la liberté de se réunir, en privé, entre hommes, hors la présence de femmes, sans pour autant ignorer que notre société est mixte et que ses instituions doivent refléter cet état. Au début de ce mini débat, j’étais pour la mixité au GODF, mais aux vues de vos thèses vous commencez à me faire douter. Vous maniez le syllogisme, comme autrefois, les cathos, la scolastique. Moi je doute et je cherche en permanence, vous jamais ?...

Anonyme a dit…

Cher Alchimiste,
Essayez de comprendre par mes nombreux exemples (et j'ai quand même l'impression que entre le cinéma, les conseils d'administration,le foulard, l'école etc... je fais preuve de beaucoup d'éclectisme) que les raisons qui vous poussent à considérer qu'une association peut exclure des femmes, des hommes aux yeux bleux ou des enfants aux dents rouges sont réplicables à tout processus d'exclusion. Que l'argument de la pudeur et du rapport sexualisé est sans doute le pire car il a été utilisé (c'est-à-dire manipulé) par toutes les religions et tous les intégrismes. Que si vous, défenseur de la laïcité, vous l'employez pour votre confort personnel et vos propres préjugés, vous cautionnez le fait que d'autres l'emploient pour des raisons politiques.
Les femmes qui veulent des piscines séparées auront bien raison d'utiliser l'argument "libidineux" (comme vous dites parce que personnellement je ne réduis pas le rapport de séduction à cela) tant que vous l'utiliserez pour une association aussi publique et aussi connue que la vôtre. Je souhaite faire en sorte que les femmes en question ne se voient pas justifiées dans leur démarche par une interprétation individualiste de ce qu'est la laïcité. Enfin, même si cela n'a pas de rapport avec cet échange, je suis athée. Bien à vous

Anonyme a dit…

Chère Karine
Nous ne nous comprenons pas. Votre argument est encre une fois un syllogisme. Ce n’est pas parce que, pour cette année encore, nous n’initions pas de femmes au GODF que nous cautionnons l’exclusion, comme vous le dites aux, (…) hommes aux yeux bleus ou des enfants aux dents rouges (…). C’est à l’antipode de nos valeurs fondamentales. Bien au contraire, ne faites pas d’un cas particulier une généralité. Si je choisis un restaurant japonais, ce n’est pas parce que je déteste le couscous. Je pratique suffisamment les visites dans les Obédiences mixtes comme le DH (Droit Humain) ou la GLMU (Grande Loge Mixte Universelle) pour savoir, depuis des années, que les travaux ne s’y déroulent pas toujours de la même façon. Il me semble intéressant de pouvoir travailler chacun de notre côté, Femmes et Hommes séparés, sur des sujets communs, pour ensuite confronter nos points de vues dans des Tenues (réunions) communes. C’est ce que nous pratiquons régulièrement et croyez moi, c’est riche ! Cela dit nous sommes tous et toutes des FM et nos idéaux sont les mêmes. Vous n’avez pas répondu à ma question de savoir pourquoi une femme choisit de travailler à la Grande Loge Féminine de France plutôt qu’au DH ou à la GLMU ? Ne me répondez pas : "par dépit de ne pas pouvoir entrer au GODF".
Du débat naît la lumière…
Bien amicalement
L’Alchimiste

Unknown a dit…

CHer Alchimiste

j'ignore tout à fait pourquoi une femme choisit de travailler à la Grande Loge Féminine de France plutôt qu’au DH (ou autre mixte) exactement comme j'ignore tout à fait pourquoi un homme choisit de travailler au GODF plutôt qu'au DH (ou autre mixte). Personnellement je suis incapable de m'inscrire volontairement dans des milieux/associations/lieux où sont exclus les hommes ou tout groupe de personnes définies par un critère de naissance.
Je suis navrée, mais encore une fois votre argument du choix individuel est réplicable aux pires des situations( voir supra). Je vais quand même essayer d'alléger mon propos.
Imaginez que l'on crée en France des cinémas réservés aux hommes (après tout c'est un lieu privé). Et aussi des cinémas réservés aux femmes. Des cinémas où sont projetés des films "de tous les jours". Selon votre logique du choix libre, vous ne pouvez que trouver cela tout à fait normal. Si oui, ne soyez dans ce cas pas étonné que bientôt les piscines ne soient plus toutes mixtes... J'ajoute que le cas du cinéma existe dans de nombreux pays moyen-orientaux. Bien à vous.

Anonyme a dit…

Moi je comprends que votre choix se porte vers la mixité et cela ne me choque nullement. C’est ce qui nous différentie dans ce débat. En revanche vous ne voulez pas entendre mes arguments, si ce n’est en les caricaturant pour me les retourner. Ce n’est pas ma façon de travailler. Je cherche non seulement à comprendre l’autre mais à enrichir ma propre réflexion par son argumentaire. D’où une relative incompréhension entre nous. Chercher à avoir raison ne sert qu’à flatter son ego et il y a bien longtemps que cela m’a passé, il y a peu de chances que cela ne me reprenne. Je vous laisse donc la conclusion courtoisement, et non pas par galanterie cela vous agacerait fort probablement.
L’Alchimiste

Anonyme a dit…

Merci en tout cas de cet échange : le débat direct est souvent refusé sur ce thème particulier.

Marianne a dit…

Karine, Tili, l'Alchimiste bonjour et merci pour vos écrits pendant mon absence .Je regrette de n'avoir pu y participer mais j'en apprècie la lecture .
Ce qui n'était qu'une boutade de ma part à la lecture de la raison évoquée par le Grand Maître du GODF ( délire de journaliste ou réalité) est devenu ,entre vous, matière à échanger et c'est , à mon avis, très positif .
Monsieur l'Alchimiste ,j'avoue humblement que lorsque l'attente est longue devant les toilettes des dames , je vais dans les toilettes des messieurs qui sont toujours moins emcombrées .
Mon dernier exploit fut au stade Charletty lors du meeting de Ségoléne ou la vue d'une belle exposition d'urinoirs est obligatoire avant de parvenir aux toilettes fermées .
Coyez moi ou pas , ce jour la, j'ai fait des émules .
Et pourtant je ne suis pas pour une mixité partout et imposée sauf dans les lieux publics.

Un Frère a dit…

J'interviens dans ce vieux débat d'il y a près de trois ans et qui n'a toujours pas trouvé dé réponse dans le grand public comme chez la majeure partie des Maçons.

Alors, je vous livre ma vision des choses, celle en laquelle j'ai toujours cru. Je suis d'une Loge strictement masculine, et nous avons deux raisons de refuser les Sœurs. Il n'y a pas chez nous la moindre raison indue du genre attirance voire interaction affective et/ou plus ou moins sordidement libidineuse.

La première est d'essence philosophique. Nous sommes une Loge d'origine militaire, et, même si aujourd'hui, certaines femmes sont militaires, le principe sacré s'applique : "Il ne faut jamais oublier d'où l'on vient". La deuxième raison, c'est que nous respectons nos rituels tels qu'on nous les a transmis, car chez nous la transmission est tout aussi sacrée.

Mais il y existe bien sur une troisième raison qui est capitale. C'est l'égrégore. Il existe un (et même des) égrégores typiquement (et strictement) masculin(s), et il existe un (et même des) égrégores typiquement (et strictement) féminin(s).

C'est aussi simple que cela. Il n'y a pas de raison cachée ou infondée, au contraire. Les deux premières raisons sont purement rituéliques et philosophiques, la dernière relève de la vie, la vraie, telle que nous l'a offert le GADLU.

Je m'étonne parfois de ne jamais voir apparaitre au grand jour les vraies raisons parfaitement légitime pour nous de refusser les femmes Ad Vitam dans nos Loges.

J'ajoute que dire que le refus de la mixité à une ultra majorité de ses membres (80%) de la part de la GLFF, serait la réponse de la bergère au berger relève de la plus extrême mauvaise foi, car au contraire, elles souhaitent conserver leur égrégore typiquement féminin et c'est très noble.

Salutations Fraternelles et bon travail à toutes et à tous.